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Publié le par thierry

 

 De longue date, les chocolatiers italiens fabriquaient pour pâques d'énormes quantités d'oeufs en chocolat, mais le reste de l'année, les machines restaient inactives;

En 1974, Ferrero, entreprit de fabriquer, au lendemains de Pâques, des oeufs en chocolat dont la consommation ne se limiterait plus à la seule période pascale, et qui comme les oeufs traditionnels contiendraient une minie surprise;

Ainsi est né au printemps 1974, l'oeuf Kinder surprise, avec le slogan:"Toute l'année le plaisir en plus".

Au début, la surprise, était un simple assemblage de petites pièces en plastique jaune, mais au fil du temps elles sont devenues de plus en plus sophistiquée.


Programme diffusé sur Arté

samedi, 30 décembre 2006 à 22:25

 

Du Kinder Surprise considéré comme une oeuvre d'art
(Allemagne, 2006, 26mn)
SWR
Réalisateur: Pascal Goblot


Les figurines Kinder sont-elles des oeuvres d'art ? Pascal Goblot, qui les collectionne, pose la question et s'embarque dans une réflexion sur l'art, menée sur le mode ludique à grand renfort d'animations colorées.


SWR © SWR/LeMiroir
 

"En valeur, ça vaut près de 100 euros alors que c'est pas très beau", explique un homme en montrant un minuscule avion rétro en plastique. Visiblement, son métier consiste à collecter et à revendre des figurines Kinder Surprise. Car il existe un marché pour ces miniatures colorées, que chacun se souvient avoir découvertes avec émotion à l'intérieur du fameux oeuf en chocolat. Aujourd'hui, il en existe des dizaines de milliers et certaines séries rares déchaînent les passions. Sur le marché de la figurine Kinder, il y a des collectionneurs fous, des faussaires habiles et des spécialistes aguerris. Pascal Goblot, réalisateur du documentaire, fait partie de la première catégorie : il en possède plus de trois mille. Mais la figurine Kinder est-elle une oeuvre d'art ? La question en entraîne immanquablement une autre : qu'est-ce que l'art ? Maintes fois posée, elle est abordée ici sous un angle original. En s'appuyant sur le discours théorique de Marcel Duchamp, du critique d'art Thierry Duve et de Nicolas Bourriaud, ancien codirecteur du Palais de Tokyo, Pascal Goblot tente de déterminer si, oui ou non, ces figurines sont des productions artistiques au même titre qu'une toile exposée dans un musée. Il ne prétend pas trancher cette grave question. Mais simplement nous amener, à travers un documentaire léger, ludique, joliment animé et mis en musique, à réfléchir un brin. Pour cela, il mêle allègrement les tableaux de maîtres et les bonshommes en plastique, des montagnes de figurines emballées et des citations de penseurs de l'art. Et il nous fait deux cadeaux bonus : une séance hilarante dans laquelle une revendeuse suisse raconte comment elle s'entraîne à deviner, au bruit qu'ils font dans leur emballage, les objets qui se cachent dans les cocons ovoïdes en plastique jaune. Et une délicieuse reconstitution animée du monde merveilleux des figurines Kinder. On en reste baba !



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